A notre réveil, nous découvrons notre lieu d’habitation, c’est une petite villa bien sympathique avec une terrasse ouverte, un salon salle à manger, 3 chambres, une cuisine et un petit débarras. Ce qui nous choque un peu, ce sont les barreaux qui sont aux fenêtres, par contre les moustiquaires nous rassurent, nous avons tellement peur des moustiques ! Notre villa est clôturée et comporte un jardin suffisamment grand.
Pascal nous emmène sur un point de vue situé au dessus du musée de la ville. Pour y accéder, nous empruntons une piste cabossée et très chaotique.
Après une dizaine de minutes, nous arrivons sur une petite plate forme d’où nous pouvons avoir un aperçu de la ville. Nous profitons du panorama pour faire les premières photos, mais cela ne nous réjouit pas plus, il ne fait pas beau, le temps est très couvert et ce que nous voyons nous interpelle, Bamako est immense, et il nous semble que rien d’extraordinaire ne nous retient le regard.Nous rebroussons chemin, et après quelques tours dans les latérites de la ville, quelques passages devant des « espèces de marchés », nous découvrons que tout est toujours plus sale au fur et à mesure que nous avançons. Dans la ville beaucoup d’immeubles sont en construction, en fait, il nous semble qu’une guerre vient de se produire tant l’aspect des infrastructures est délabré.
Pascal nous ramène à la villa, nous sommes crevés, sans voix et quelque peu anesthésiés.Après un diner léger nous allons nous coucher.
Béatrice et moi nous nous regardons, nous ne pouvons pas parler, trop fatigués ? Trop surpris ? Trop déçus ?Situé au cœur de l’Afrique occidentale, le Mali s’étend du Sahara au nord, jusqu’à la limite des zones de grandes savanes, au sud.
Enclavé, d’une superficie de plus de 1240000 km2 (deux fois et demie la France), le Mali partage ses 7200 kilomètres de frontières avec sept pays voisins, le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, l’Algérie, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire et la Guinée.
A 65% désertique, le pays est cependant traversé par deux fleuves, le Sénégal à l’ouest sur 800 kilomètres et le Niger sur 1700 d’ouest en est.
Le fleuve Niger, "Djoliba" à l’image du Nil, est la source de vie du Mali, le fleuve Sénégal, plus excentré à l’ouest a un rôle plus limité.
Le Mali ne possède pas de montagnes, mais tout un ensemble de plateaux et de petits massifs séparés par un réseau hydrographique important.
Au nord du pays s’étendent les longues étendues désertiques du Sahara d’où émerge un massif montagneux, l’Adrar des Ifoghas (942 mètres). A l’est, le plateau dogon est situé sur la rive droite du Niger, délimité par la falaise de Bandiagara (791 mètres) et dans son prolongement vers l’est, le massif de Hombouri domine le pays à 1155 mètres d’altitude.
La saison des pluies ou hivernage débute progressivement fin mai avec un mois d’août très pluvieux et se termine en octobre. Le climat est alors chaud et humide.
Au cours de cette période, il est nécessaire de lutter contre l’humidité ambiante, il faut utiliser le sèche linge, aérer les placards et les armoires, conditionner certains aliments dans des boites hermétiques.
La recrudescence des moustiques nécessite de ventiler le domicile, la mise en place de déshumidificateurs d’air dans les logements est fortement conseillée.
Une pluie au Mali, c’est vraiment incroyable, il y a tout d’abord un gros vent qui se met à souffler. Le ciel peut être bien bleu, en quelques secondes tout s’assombrit et la pluie arrive !
En deux minutes à peine, ce sont alors des trombes d’eau qui s’abattent. Cela dure une heure ou deux guère plus. Les latérites sont gorgées d’eau, et la pluie ne pouvant s’infiltrer dans la terre tant la précipitation est forte, forme avec la terre un agglomérat de boue rouge sur lequel flotte çà et là quelques ordures emportées au passage.
Quelques fois, ces masses boueuses arrivent à pénétrer dans les villas et obligent les occupants à poser de sacs de sables devant les portes.
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